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Date de création : 20.01.2010
Dernière mise à jour : 11.03.2010
15 articles


La quête de sens

Publié le 11/03/2010 à 12:55 par docteurbrussie
La quête de sens

Je prends le train toute la journée.

 

 

j'ai vu

des lêvres fines mordues délicatement dans un accès d'anxiété

des mains douces dont les doigts souples carressent machinalement l'affleurement métallisque

des mollets fins agités dans une voluptueuse nonchalance

des postérieurs frottés négligemment de la main

Des chevilles agiles que l'on suit dans la cohue

Des coups blancs et lisses découverts lorsque la chaleur dévêtit

des poitrines presque imperceptiblement gonflées par la calme respiration de la lectrice absorbée

 

J'ai aussi vu

des collants boudinés

des joues grasses

des nez trop longs

des yeux tombants

des machoires de boxer

des fesses plates et larges

des chaires molles et abondantes

des bras trop long sur des jambes trop courtes

Le trajet en bus

Publié le 08/03/2010 à 12:49 par docteurbrussie
Le trajet en bus

Vu dans le bus n°4:

 

deux femmes qui parlent d'une troisième:

"oh, mais tu te rends compte...quinze enfants! Ca fait...une équipe de foot! avec les remplacants!"

 

deux quarantenaires comparants des soirées musicales:

-C'est 35 euros seulement la soirée au printemps de Bourges? J'aurais dis plus. Et puis, je dis 65 euros pour voir Eddy Mitchell, mais attention hein: c'est bien placé! Ah, ça! Ca va Orléans c'est pas loin, une heure et demie et on y est

-tu prends le train?

-Noooon....on vient me chercher Ah mais Orléans c'est bien hein. J'y suis allé une semaine en vacances l'année dernière: joli, hein.

 

Je n'ai pu suivre la conversation plus en détail, déconcentré que je fus par une effronté de 19-20 ans assise en façe de moi. Sa courte jupe de tissu froissé remontait au dessus de ses genoux et elle semblait trouver un malin plaisir à écater les jambes pour me laisser suivre ses collants brodés jusque dans son giron. Elle poussait le comble de la perversion jusqu'à jeter des regars amusés dans ma direction. Je dis, enfin, quelle manque de pudeur! Je suis sorti du bus outré. ou-tré!

Paroles glanées

Publié le 03/03/2010 à 13:20 par docteurbrussie
Paroles glanées

Scènes observées lors de voyages en bus/train/métro:

 

Deux vieilles à l'arrêt de bus:

-"qui parle de racisme à l'heure actuelle...Tous ces bronzés à la télé. Les noirs noirs passent encore, mais alors tous ces bronzés"

 

Dans le train, deux personnes discutent de mécatronique. L'un tient une guitare, l'autre une trompette. Je me demande quelle genre de musique des personnes au fait de la mécatronique peuvent bien jouer.

Dans le métro, à une correspondance, je les recroise. Ils jouent du georges brassens pour récolter quelques pièces.

 

A l'arrêt de bus, je tend le pouce car j'ai manqué le bus de peu et je dois me rendre à la gare en moins d'un quart d'heure. Une camionette s'arrête et me prend. C'est un jeune, il me serre la main. Il est perdu, je le renseigne. En me déposant à la gare, je le remercie. Il me répond d'une voix forte et chaleureuse: "merci a la providence". Je cours prendre le train en essayant de comprendre cette dernière phrase.

 

Sur le quai de la gare, je demande du feu à un badaud qui n'a plus de cheveux mais l'air sympathique. Il me répond dans un sourire "C'est un vice de fumer. Vous êtes jeune, faites du sport, trouvez une occupation, mais ne fumez pas. C'est pareil pour mes frères: ils essayent souvent d'arrêter. Ils tiennent une semaine...deux, et ils rechutent. Vous foutez de l'argent là-dedans: vous pourriez l'utiliser à autre chose. Enfin, je dis ça pour plaisanter, hein, ca ne me regarde pas"

Je le quitte en me disant que son discours est bien rodé. Clair et concis.

Que faire lorsque son pc ne marche plus?

Publié le 18/02/2010 à 17:17 par docteurbrussie
Que faire lorsque son pc ne marche plus?

Et bien, écouter la radio, en mangeant du boudin blanc avec de la purée et un petit verre de baron pichaux (bordeaux plutôt décevant même pour moins de 3 euros).

Seulement il faut trouver une station intéressante, ce qui n'est pas tâche facile.


100.4 RTL

L'émission s'intitule "les disques de gérard lang".
Ca commence assez bien avec deux morceaux qui établissent un parallèle intéressant entre stevie wonder et al green.
Puis ca se gâte le morceau « miss you » des rolling stones, repris par « la mamie du blues » ou je ne sais quoi (un peu comme maurane qui chante « mamy blues »)

Le jeu est caricatural et sans vie : « t’en veux du blues pendant que la grosse noire elle chiale ? Je vais t’en donner moi, du grand spectacle, à la Clapton »  ZAP

103.2« -L’amour n’a pas d’âge, vous avez quelle différence d’âge Solage ? 

-Ah…bah…énorme.

-*silence gêné* » ZAP

 

105.5 France info

Bon, je passe, je pourrai toujours revenir dans un quart d’heure si je veux écouter les même informations rediffusées depuis le matin. ZAP

 

105.9

Une sorte de chaînon manquant entre les strokes et kings of leon aligne un rock des plus chiants. Le bassiste doit se faire chier. Plus que le guitariste, qui lui à au moins le temps de boire une bière pendant les ponts.

Ah, merde : c’est MFM ! ZAP

 

106.3 Nostalgie.
Une grosse daube des années 80, avec basse fluo et batterie en plastique. Quelle idée que cette émission de classic 80 ? Je n’aurais pas été contre « svalutation » d’ adriana celentano ou « viens, viens » de marie Lafôret.

ZAP

 

107.1« et sinon hmm… est ce qu’une aventure hmm… avec un homme hmmm…brève, hmm, c’est ce qui caractérise l’aventure d’ailleurs hmmm ?… est ce que ces aventures vous ramène à votre statut de femme ? »

Ah merde, une émission de féministe. ZAP

 

87.7 SKYROCK

 Ah, merde, Difool est encore vivant.
Ca n’a pas changé depuis l’époque du collège :

John, de Marseille, appelle pour confier son problème :

Il était en train de jouer au foot avec des potes dans un parking déserté quand deux mecs viennent pour braquer les voitures en face.

Au bout de 3 minutes d’incompréhension devant l’hilarité générale, je comprends que « jouer au foot avec des potes » signifie en vérité : « tirer sa copine sur la plage arrière ». Quelle idée.

John quitte l’antenne avant que je n’ai compris en quoi consistait son « problème » ZAP

 

88.50 Le présentateur annonce une histoire à deux voix :

Ah merde. On dirait l’un de ces contes qui égayaient nos années en maternelle…mais pour les vieux. et sans le visuel avec le corbeau en marionette. ZAP

 

90.5Je ne comprends strictement rien à ce que disent les animateurs. Ils doivent parler avec trois malabars dans la bouche.

Bah, oui, un malabar ca se prend par deux, minimum. Un seul ne produit pas assez de matière pour une bulle digne de ce nom. Puis comme le goût disparaît rapidement, on en rajoute un troisième pour prolonger la sensation.
ZAP

 

91.0Un auditeur râlant sur l’argent envoyé dans la pub est interrompu par « un deuxième intermède musical ». here comes the sun des beatles.
Ah, merde. Enfin, c’est toujours mieux que Georges Harrisson.

ZAP

 

91.8Ah merde. Des chants grégoriens à 23h, c’est mauyvais. ZAP

 

93.9 Ah, enfin, rires & chansons.

Ah, merde : un sketch pourri.

«les meilleurs sketchs sont sur rires & chansons ».

Oui, les pires aussi.

et on enchaîne sur dix minutes de pub, dont la moitié pour des téléphones roses. Depuis que j’ai vu « punch drunk love », je suis partagé entre la curiosité d’appeler ces numéros et la peur de me faire casser la gueule par quatre blonds. ZAP

 

94.9 France inter.

Ah, merde, l’émission à la con durant laquelle les auditeurs appellent pour raconter leur vie à l’étranger. Ils semblent occulter un point capital : j’en ai rien à branler.

« Après avoir fait une école de commerce et un bep maconnerie, vous avez vendu votre appartement pour partir en thailande ? »

Oui, bah t’as qu’a vendre ton téléphone aussi, ça nous fera des vacances. ZAP

 

96.9Un joyau de la musique francaise, entre jennifer et christophe maé :

« Pourras tu un jour comprendre

je voulais te montrer, t’avouer

toute la haine que tu m’as fait ressentir

mais je voulais surtout te dire que

nous deux c’est pas pour le meilleur mais pour le pire »

A faire passer vincent Delerm pour Marcel Proust. ZAP

 

98.20Fredericks Goldman Jones.
Ah, merde. ZAP


99.20 „New york radio“?C’est quoi ces conneries?

Une enfilade de stars (béyoncé, sean paul…) vient se répandre en compliment sur « new york radio ».
Mais il n’y a pas plus l’ombre d’un ramones que d’un james chance. ZAP

 

100.4 RTL

La boucle est bouclée. Je tombe sur « honky tonk woman » des rolling stones.
Bon, d’accord.
mais alors j’ouvre une bière.

Malheureusement l’enchaînement se fait sur une sous-copie des rolling stones. Je passe donc au lecteur cd.

Ah, merde, Tago mago. Je ne veux pas passer pour intello moi, et puis ça passe mal avec une koenigsbier.

Qui viendra donc sauver ma soirée et la mousse de ma bière au cassis (pour cacher le goût) ?

Mais oui, c’est bien lui que je vois fendre le ciel de la nuit dans un éclair :

PHIL LYNOTT !

Avec thin lizzy et son album vagabonds of the western world !

Tu veux du rock’n roll: the rocker, encore mieux qu’eddy Mitchell. Tu veux des riffs qui tuent et des solos qui crient à l’air guitar : vagabonds of the western world . Tu veux de la suite progressive dopée à la coolitude : the hero and the madman.

« Aaah, merci philou, je ne l’oublierai jamais. Tu peux repasser quand tu veux à la maison, il y aura toujours de la place pour toi. »

Trop tard, il était déjà parti dans un éclair après avoir baragouiné que ce n’était que son devoir ou je ne sais quoi. Il aurait au moins pu mettre une écharpe, la météo annonce une alerte orange sur la région.

Que faire de sa vie, andré breton?

Publié le 03/02/2010 à 15:08 par docteurbrussie
Que faire de sa vie, andré breton?

Que faire de sa vie ma pauvre madrilène?

Non, je ne connais pas de madrilène, mais l'écriture automatique de cette phrase rendait la rime obligatoire et la sonorité imposée.
Quelle rime? Je me gausse, pauvre d'esprit: collection pleïade, c'est là que vous me retrouverez lorsque j'en aurais fini avec ces peccadilles et puis quoi encore, la mendicité?
Au bout du tunnel luit dans tes yeux l'obscurité. L'amour absolu qui naquit dans les pourpres nuages de ton visage me fait ouhlala.

Ah que de rire, que de bonne humeur à se sentir surréaliste.
Rejoins toi aussi l'hilarité générale en achetant "le kit du parfait André breton JR".
Ne manquez pas d'offrir ce magnifique objet à vos enfants, ca te changera de la playstation petit con et puis ton doigt dans le nez!
De longues soirées d'allégresse vous attendent, et le fou-rire n'est pas loin.
En effet, comment retenir un gloussement lorsque le mioche, le regard lointain et l'écharpe au vent, vous récite avec un sérieux inébranlable des fulgurances telles que:
"la baleine noire de ton amour".
C'est tout le catalogue surréaliste à la maison, grâce à l'imagination sans limite et surtout sans honte des enfants.
Il n'est pas dur de rejoindre le club, les règles sont simples et chacun peut écrire son poème:
1)  Le mot amour doit apparaitre au moins trois fois. Encore mieux s'ils se trouvent dans la même phrase. L'enchainement "amour absolu" compte double.
2) Changer chaque adjectif significatif par une couleur choisie au hasard grâce à notre roue du hasard (fournie dans la boite). Il est possible de ne pas accorder correctement une de ces couleurs, cela donne une nouvelle portée au mot qu'elle décrit. Par exemple: "une chaise violet"
Attention, ne pas utiliser cette règle plus d'une fois par poème, sous peine de passer pour un analphabète.
3) Lorsque vous n'arrivez pas à mettre un mot sur une notion, remplacer ce mot par une entité naturelle évoquant à tous une image mentale (ex: le ciel, une baleine...)
etc, etc...
Les combinaisons sont infinies!

Pour un effet optimal, coupler le poème ainsi obtenu avec un dessin effectué de la main gauche (ou de la droite pour les gauchers)
Résultat garanti, vous n'aurez pas à attendre longtemps avant de fréquenter les grands esprits de ce monde (une flasque de champagne est offerte afin de vous familiariser au gout de cet apéritif spirituel)

J'ai lu "la machine infernale", pièce de Cocteau traitant du mythe d'Oedipe.
Acheté à un euro chez une libraire de mon affection.
Et bien, c'était pas génial. On peut le dire, ca ne casse pas trois briques à un canard.
Rassurons nous, le livre "érotique" que j'achetai au cours de la même transaction était bien plus mauvais, voire illisible, et pour tout érotisme les mots "seins fermes" dans un chapitre ou deux.
Avez vous remarqué les livres érotiques disponibles en grande surface? Ceux à la brochure noire, positionnés à l'extrême gauche du rayon librairie (à l'extrême droit pour les gauchers), si possible en hauteur?
Si l'on en croit le nom de l'auteur, ils semblent avoir tous été écrit par la même personne: serait ce un pseudonyme?
Je n'ose jamais en sortir un du rayon pour le poser dans ma besace, la honte m'étreint et la peur de passer pour un pervers à lunettes noires me paralyse, pourtant s'il sont en si grandes quantités renouvelées c'est bien que des amateurs doivent les acheter.

Que faire de sa vie? Le temps me manque pour traiter cette question.
Ne pleure pas pauvre madrilène.
Je vois tes seins lourds remués de sanglots.

J'ai mal à la tête.
Il fait froid.

L'erreur et l'alcoolisme

Publié le 02/02/2010 à 23:12 par docteurbrussie
L'erreur et l'alcoolisme

<!-- @page { margin: 2cm } P { margin-bottom: 0.21cm } -->

01 février 2010:

 

Je n'aime pas ce dessin.

Je pourrais détailler en question tout ce qui en lui me rebute et me fait honte, comment puis-je encore dormir? Quelles horreurs n'ai je commises?

Ne suis-je pas le rejeton du démon?

Si l'on en croit mon acte de naissance, la réponse est non. Se pliera t il à un test ADN?

Le pauvre, réduit à effectuer de pauvres coups, à vivre de rapines (quel beau mot). Je vous le dis: dans notre monde, le démon est mal loti.

Mais j'assume mon erreur, ce dessin qui m'effrisse les poils et me frisouille la panule.

Je me rappelle de l'enseignement de mon maitre à penser, Père St Benoit, qui me dit: "ne renie jamais tes actes, l'erreur fait partie de toi et ta grandeur prendra racine dans son terreau fertile"

Je ne le revis jamais après ses quatre inculpations pour viol sur mineur, mais ses mots résonnent encore à mes oreilles.

 

Bon, après travail sur pc, l'effet final me plait quelque peu. Mais le dessin reste mauvais à la base.

 

Une journée dans la vie d'un alcoolique:

 

La pomme de douche est chaude entre mes mains. Le savon est superflu, l'eau seule, coulant sans fatigue contre ma peau, me purifie.

Lorsque j'écarte le rideau, ces mots des anciens, ces mots ancrée dans la mémoire éternelle qui forge la race humaine et nous construisent d'un ciment commun, s'échappent du plus profond de mes entrailles, comme la poussière sempiternelle réveillée par le battement du tapis:

"ah putain, c'est bon"

Je me sens un nouvel homme.

L'envie me prend d'observer le ciel, la terre et les oiseaux et de sécher ainsi, enfin en paix avec la nature qui me donna naissance et dont je fais partie, le chatouillement du brin d'herbe sur mes fesses nues me rappelant la douceur de l'universel ventre maternel.

Mais bientôt, lorsque, effrayé par le froid d'hiver et la bienséance, j'enfile ce premier verre de vin, que deviendra, alors, ce nouvel homme?

Tant de promesses brisées? Ne me présente t on l'absolution première que pour me repousser à nouveau dans les affres de la douleur?

Dois je donc retrouver cette vieille carcasse, peau brisée s'écorchant au rocher? Ne puis je donc m'échapper du pinacle de ce corps, condamné à mourir de sa propre main?

Suis donc condamné à retrouver cette cage, cette cage dont je détiens la clef afin de pouvoir m'enfermer à double tour?

Ce corps si jeune encore, dont les muscles et la chair, éveillés par la morsure de la brise, la fenêtre ouverte laissant libre corps à ses coups souverains et offrant au passant le spectacle de ce corps si jeune encore, dont les muscles et la chair, je le sens sous mes mains, regorgent d'ardeur bridée, dois-je donc y renoncer pour retrouver ce fantôme liquide, accroché à son verre sous les embruns et gargouillant de décrépitude dès l'aube venue?

Me sacrifiant à ce verre, abandonnai-je donc cette nouvelle vie pour une peau morte, seulement maintenue à flot par un afflux permanent d'alcool?

Et bien non, si je suis un nouvel homme un sortant de la douche, j'en serai bientôt un nouveau en buvant coude serré quelques rouges.

Cette homme qu'enfin j'ai toujours voulu être.

Au fond du verre, la valeur et l'assurance. La force enfin d'affronter ce monde. L'oeil dur face à ses illusions et la main ferme contre ses tentations.

Je suis de nouveau cet homme, que les femmes ont toujours désiré, au pied duquel les femmes se jettent ("je ne l'ai pourtant frappé que d'un coup, c'est que c'est faible ces bestioles là").

Qu'en faire alors, de cette force nouvelle, dont je découvre chaque jour, émerveillé, l'étendu suprême.

En jouir encore et fuir la racaille, fuir la tristesse dont je fut victime, cette sorcellerie qui me vit son dupe et qui me fit préférer la caresse de la brise à l'appel de ma propre chair.

Que me dis tu enfin, chair sacrée, je suis à ton écoute, à ton service. N'ai qu'un ordre, je n'aurai de cesse que de l'exécuter.

Mais la chair est muette, le verre vide et le lit si douillet.

La torpeur me prend et je remet mes affaires au lendemain.

 

Mais pas avant d'avoir pris une douche.

Annette haven

Publié le 31/01/2010 à 17:03 par docteurbrussie
Annette haven

Dans cette article et le précédent, la femme que je pris fut Annette Haven.
pour modèle, quand je dis pris.
Le raccourci ainsi suivi me permettant juste d'écrire une phrase dans laquelle je prend annette haven.
D'ailleurs, J'ai toujours mes chaussures de marche à portée de main au cas où je découvrirai qu'un tel raccourci existe. Les chaussettes de marche étant, elle, déjà installées pour cause d'hiver berruyer.

Annette Haven est une femme de lettres.
Bon, d'accord: ce n'est pas vrai.
Disons qu'elle est peut-être incollable sur Camus, je n'en sais rien après tout, mais lorsqu'elle réunit plusieurs personnes dans une même pièce, c'est rarement pour jouer au scrabble.
Et oui, Annette Haven fut une actrice de films pornographiques, officiant dans les années 70 principalement.
Mais surtout, elle fut l'une des femmes qui s'approcha le plus de ma perfection, à défaut de ma... (oh, désolé, erreur de frappe, je crois que j'ai oublié le mot bite, dans la phrase à défaut de ma bite)
Physiquement parlant, bien sur. Il est entendu que je ne jugerai personne sur deux cabrioles et un facial.
Surtout que je n'ai vu que très peu de la carrière de Annette. un petit bout de vidéo glané à mes heures perdues, c'est bien le tout.
Le reste de mon émerveillement nacquit dans les photos glanées sur internet, à mes heures perdues comme vous vous y attendiez. Glanées, oui, comme la vidéo, parceque TOUT se glane sur internet, lorsqu'on a pas envie de débourser un sou et que l'on a rien à faire d'autre.
Mais faut il avoir quelque chose d'autre à faire pour aller sur internet?
Faut il avoir à ne pas aller sur internet lorsqu'on a quelquechose à faire?
Mais, si je déprime face au néant de mon mur blanc ou débraye face à virage un peu trop serré,je ne désespère pas, même face à l'adversité.
Oui, un jour, je verrai ces films dont le titre seul évoque déjà les doux souvenirs de l'enfance, les doux souvenirs ouatées qui nourrissent encore en nous cette havre de chaleur et de paix, les doux souvenirs tels que...l'odeur de la chupa chups à la cerise (celles au coca-cola c'est pour les films gays).
Des titres tels que:

Dracula sucks (1979) (maxi chupa chups!)
Desire within young girls (Avec Abigail Clayton, qui m'a l'air d'être une autre merveille de la nature mais dont je n'ai pu qu'entrapercevoir les qualités)


Cette bonne fille est entré dans le business pour se battre -et oui, l'amour est une lutte de tous les instants- en effet elle défendait son idée, une idée ferme comme le chibre de ron jeremy qu'elle ne tardera d'ailleurs pas a rencontrer, cette idée la voici:
"Le sexe n'est pas un vice." et je cite.
Putain, en plus elle est pas conne.
J'en verserai presque une larme. Annette, mon cierge brule et mes priêres vont toutes à toi. OH OUI, OUI, MON DIEU!
(Le destin ne l'a d'ailleurs privée que d'une lettre pour que son nom soit annette heaven. Mais bon, mieux vaut louper une lettre que la gueule, hein. C'est vrai, à quoi bon s'appeler Samantha Jane si c'est pour être moche comme un thon, ha! dans le cul les moches!)

Il serait facile de dire que c'était le bon temps du cinéma porno, l'age d'or, le temps où les scénarios tenaient sur au moins TROIS post-it, le temps où les actrices n'étaient pas en plastiques, le temps où la bonne humeur reignait en maître (Il faut dire, reigner en paysan, ça manque de classe), le temps béni de la rengaine enfin, où les actrices avaient de la gueule.
Je vous le dis, on savait rire en ce temps là.
Mais bon, on fait, je n'en sais rien. Peut être qu'il n'y avait que des pourris qui ne pensaient qu'au fric à cette époque, mais qui n'avaient pas encore compris qu'ils pouvaient en faire encore moins pour gagner autant (voire plus).

Il n'empèche que si c'était pour aller voir Deep throat, je n'aurai pas eu honte de payer ma place, j'aurai même laissé la parka et les lunettes de soleil à la maison, parcequ'en fin septembre la brise est encore chaude mais le soleil bas, je marcherai d'un pas ferme, mon billet de cinq francs à la main et je dirai d'une voix claire et sonore, devant les passants qui ne demandaient rien de mieux que de passer (contrairement aux passagers qui, eux, ne demandent rien de mieux qu'a rendre l'âme): "Bonjour madame. Je voudrais une place pour le film porno!"
-"comment?"
-"UNE PLACE POUR LE FILM PORNO!"
-"prenez la queue"
-"quoi, ici, dans la rue? c'est que, je préférerai attendre d'être dans l'obscurité".

Ah, une bonne blague ca détend l'atmosphère; comme une bonne pipe, mais pour plus de personnes. Bah oui, une pipe ca ne se partage pas, sinon les gens bavent sur l'embout.
Dis donc, c'est quand même drôle qu'en francais, pipe et pipe soient exprimées par le même mot: pipe (bah oui, pipe. Ca serait con que pipe et pipe soit exprimées par le même mot: barisse).
C'est pas pour rien que le francais est la langue de l'amour (d'où le french kiss (vous voyez, une autre blague. Merci La Fontaine d'avoir inventé le Francais. (Bon je dois avouer avoir été aidé par Shakespeare, qui inventa l'anglais, pour réaliser cette dernière blague de french kiss)))

Il parait que Gaspar Noé et Quentin Tarentino ont dans l'idée de réaliser des films pornos.
On va voir ce que ca donne.

Oh, je suis tout émoustillé.

Il gèle dehors. Tout en finissant mon verre de rouge, je fume un cigarillo à la fenêtre avant d'aller me coucher et rêver encore.

Je me rappelle d'ailleurs de deux rêves de la nuit dernière, assez longs, de la nuit dernière. Je ris, ferme la fenêtre et rejoins mon lit

Evidemment, je dis évidemment parceque je suis resté au lit jusqu'a midi (en m'étant réveillé une première fois à 9h, puis vers 10h30) et il faut avouer qu'il est plus facile de rêver en somnolant 3 h de plus qu'en dormant une heure de moins, j'ai de nouveau rêvé. Beaucoup de fin du monde dans ce rêve, avec un ciel qui se couvrait de nuage noirs, des histoires de fanatiques et résistants à cette secte... Le moment qui m'a le plus marqué est celui ci:

alors que je suis à l'école, le ciel se couvre de nuages d'un noir épais, tout le monde s'enfuit dans la panique la plus totale. En me retournant, je reste quelques instants devant le batiment, à côté de la grille qui borde la pelouse. Je remarque une femme, le ventre légeremment bombé par un bébé, qui avance avec peine, semblant lutter pour faire un pas. Puis elle s'écroule par terre. J'y cours, tente de la relever, elle me fait comprendre par signes que ce n'est pas la peine. Je me penche alors sur elle et l'enlace.Elle pleure, je l'embrasse. Elle articule un mot que je ne comprends pas.

"ca veut dire au revoir en allemand".

elle me demande si je connais un allemand, je lui répond que oui, machinalement.

"ah bon, ici, à st brieuc?"

Je réfléchi et avoue que je n'en connais pas.

"Les allemands sont le peuple le plus puissant du monde".
Plus elle parle, plus elle lutte, elle ne peut finir sa phrase. Elle se sert contre moi, emplie d'amour, de compassion qu'elle veut partager avant sa mort. je l'embrasse.
"Nos langues se connurent dans un enchantement délirant"

et paf, vla ti pas que je me réveille. Pfffff...juste quand ca devenait intéressant. Je me suis rendormi après, mais je ne l'ai jamais retrouvée.

I gotta feeling (that this song's gonna be a shitty piece of

Publié le 29/01/2010 à 17:50 par docteurbrussie
I gotta feeling (that this song's gonna be a shitty piece of

et oui je suis allé en boite hier.

1) Pour le retour de la batterie dans la musique de boite (j'allais dire, en boite, ah, mais non c'est les haricots ça, c'est pas la musique. C'est les haricots qui sont en boite, pas la musique. Si on allait en boite pour écouter de la musique, ca se serait. Remarque, je n'y suis jamais aller pour manger des haricots. Nouveau concept à creuser?). Vous savez, la batterie, là, le truc qui fait poum tchac, poumpoum tchac et pas brrroooom poutchacatchaca brrroooom

2) Pour l'arret des reprises qui ne servent à rien. Je suis partagé entre l'émerveillement d'avoir pu danser sur du johnny cash (faut dire, ca arrive pas souvent dans une vie, peut être une reprise par un groupe local lors d'une soirée country aux regalades de lamballe mais sinon, hein, je vous le demande: c'est quoi ma question?) et la honte totale d'avoir été obligé de danser sur ce massacre qu'est le remix techno de "i walk the line" (on aurait dis un rituel païen d'une tribu cannibale, executant une danse cérémonial pour féter la mort de la proie qu'on allait bouffer le soir même, avec les doigts et des haricots, manquait plus que les petits pagnes, là, si, les slips en peaux de mouton, ou de n'importe quel animal facile à chasser trouvé alentour, vous savez ce genre d'animal au regard doux, à l'expression innocente et la docilité exemplaire, ignorant qu'on va lui retourner la gueule pour en retirer la peau afin de se couvrir la bite pour les hommes, la chatte pour les femmes, etc)

3)Pour l'insertion, avec consentement, de la dérision et du laisser-aller sur la piste de danse. Le moindre faux pas, c'est la mise au banc des..euh...banquiers, non bannis, un banc des bannis. Merde, j'ai pas envie de me faire foutre de la gueule, oui je le dis car le francais est une langue vivante, j'ai pas envie de me faire foutre de la gueule si je remue les bras comme ça avant de faire ça avec les jambes. Avouez que j'ai l'air idiot. En plus, c'est un coup à se faire mal. Oui, mais c'est le principe de la danse. S'il n'était mort, et paix à son âme mon cul je m'en branle, je voudrais bien que michael jackson essaye d'aller en boite de nuit à Bourges, on se foutrait bien de sa gueule le con a se la jouer mime marceau genre il avance à l'envers faut être stupide il va se prendre une table ou le podium.

Ah, les femmes et leur beauté

Publié le 28/01/2010 à 14:43 par docteurbrussie
Ah, les femmes et leur beauté

Retour après perte de ma connexion internet.
Disons plus précisement que l'internet était encore là, mais que mon pc planté était incapable d'y accéder.

 

Dessin effectué au stylo bic rouge, mais le fichier en couleur a tout plein de couleurs moches que je n'ai pas vu à la numérisation.

 

Il y en aura plein, ces temps -ci, des nanas a moitié à poil. C'est une envie qui me vient depuis que j'ai lu la biographie de Pierre Molinier.

Hall Ensib 2

Publié le 20/01/2010 à 23:56 par docteurbrussie
Hall Ensib 2

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La relative réussite dernière me donne confiance, j'attaque un dessin d'un nouvel angle.

Alors que je le rate, une connaissance me demande d'apparaître dans le dessin.

Je me rend compte que, bien qu'il y ai des personnes dans le hall, je les occulte invariablement.

Je décline la demande. Je ne suis pas encore assez à l'aise et j'ai beaucoup de mal avec les personnes.

Je fini donc de rater mon dessin en toute tranquillité.

Alors que je peste, une personne se faufile derrière moi pour jeter un oeil.

Je suis surpris, c'est une fille que je n'ai jamais vu. Sûrement une première année.

Elle est jolie, ca me fait plaisir. Je repense alors à mon dessin à la perspective arbitraire et au trait grossier (résultat de mon dépit).

Je cherche à m'en excuser confusément. Elle se trouve obligé me dire que le dessin est bien dans un sourire, puis s'en va.

L'épisode m'horripile.

Il y a maintenant trop de monde.

Je range le tout et décide que le dessin est fini pour aujourd'hui.


Je regarde les dessins en les chargeant sur le blog. Il y a encore du travail avant de devenir Maturin Méheut.